L'histoire sans fin

Pour faire vivre notre communauté virtuelle, quoi de mieux que de lui inventer une histoire virtuelle.
La règle est simple, il faut juste reprendre le fil de l'histoire et y ajouter sa propre suite, résultat assuré !
A vos (bo) claviers

PS : juste 3 choses :
ne pas nommer le voyageur et ne pas intervenir au nom d'un autre membre en se mettant à sa place (même si on peut les faire intervenir dans l'histoire de façon extérieur) et éviter les post de commentaire qui risquen tde faire perdre le fil.

Faut bien se lancer, alors j'y vais :

"Il était une fois...et ils eurent beaucoup d'enfants."
Ayé !
Hum, un peu court là peut-être, non?
Allez, c'est partiiiiiiiiiiiiiiii :

Le voyageur voyageait (au hasard). Un jour, il se demanda comment il commencerait une histoire sans fin s'il devait en écrire une. Peut-être par un début qui n'en finit pas ? Ce serait bien trop long, se dit-il. Et alors ? Après tout une histoire sans fin doit avoir du temps à revendre. Mais cela faisait de nombreuses heures qu'il réfléchissait en marchant et la soif commençait à se faire sentir. Le hasad faisant (parfois) bien les choses, au détour d'un chemin, il appercut au loin une taverne.
C'était la taverne duVillage Sympa, où résidait depuis peu la communauté des bo claviers. Sans le savoir, en poussant cette lourde porte en bois, c'était pour lui, le voyageur (dont personne ne savait le nom, lui même l'avait oublié) que débutait une histoire sans fin...

La porte s'ouvrit dans un grincement stridant. Tous les yeux se trounèrent vers lui. Si quelques regard étaient perçant et inquisiteurs, la plupart des personnes avaient un air plutôt bienveillant et l'ambiance générale semblait détendu. D'ailleurs, le voyageur en profita pour en lâcher une "Prouuuuuuuuuuuut". "Ca va" pensa t-il. En effet, à part quelques évanouissement dûs à l'odeur, l'assistance avait rit de bon coeur, certains y allant même de leur pet d'acceuil.
La glace étant brisée, tout le monde retourna vaquer à ses occupations et le voyageur se dirigea vers le comptoir. Le tavernier lui tendi une main chaleureuse, contrastant avec son air bourru.
-Qu'est ce que je vous sert ?
-Une grande chopine d'hydromel s'il vous plaît.
-Z'êtes nouveau dans le coin, y a pas beaucoup de visiteurs d'habitude.
-A vrai dire je ne visite pas vraiment. J'erre au gré du vent et du temps, en travailant pour ceux qui en ont besoin. y a pas besoin de bras ou d'un cerveau par ici ?
-Pt'ête ben. Allez voir sassmb à la table là-bas, c'est le patron du village, y saura vous conseiller.
-Très bien merci, combien je vous dois ?
-Laissez tomber, c'est la maison qui régale pour la bienvenue."

Le voyageur se dirigea ves sassmb. Celui-ci l'avait observé depuis son entrée dans la taverne et avait senti que de grandes choses se préparait.
-Bonjour, on m'appelle le voyageur, le tavernier m'a dit de m'adresser à vous pour du boulot.
-Bonjour voyageur, sassmb referma son code pénal, sois le bienvenue dans notre vilage. Malheureusement pour toi, je n'ai rien à te proposer pour l'instant. Mais va donc discuter avec les autres membres e la communauté, je sus sûr que l'un d'entre eux a quelque chose pour toi. Et reprends donc une bonne grande chopine à mon compte quand celle-ci sera vide."
Le voyageur le remercia et se leva, se disant que si tout le monde lui proposait de boire comme ça, il transpirerait bientôt de l'hydromel.
Avait-il bien ait d'ouvrir la porte de cette taverne ? Toujours est-il qu'il se dirigea...
...

Le voyageur releva la tete et vit un fort bel homme lui faire un geste de la main
" et vient par la étranger"
Le voyageur s'approcha et le bel homme lui dit
" si tu cherches du boulot, je connais quelqu'un nommé bigsex qui recherche des acteurs pour de films un peu speciaux!!! tu est bien bati ca devrait faire l'affaire"
"ca paye bien?" demanda le voyageur
"oui ca devrait aller, va voir bigsex pour moi il habite rue de la Martine en chaleur, mais il vit aussi des fois rue du tond moi la motte"

Le voyageur sorti de la taverne bien decide a trouver ce bigsex.....................

Aprés plusieurs minutes vaines passées à chercher ce fameux bigsex , le voyageur était quelque peu désemparé .Il se demanda si l'homme de la taverne ne s'était pas fichu de lui .
Déçu mais surtout furieux, il se redirigea vers la taverne bien decidé à dire ses quatre vérités à l'homme qui lui avait fait perdre son temps ... et Dieu sait si le temps c'est de l'argent !

D'un geste prompt, le voyageur ouvrit de nouveau la porte de la taverne. Avait-il eu droit à une sorte de bizuttage ? Mais son indicateur n'était plus à la taverne.
"Ma fois tant pis" se dit-il. De toute façon ce genre ne travail ne l'intéressait guère.
"A l'occasion e me renseignerai quand même si je croise ce Big"
Un peu dépité, il se résigna à retourner voir sassmb, toujours attabler au même endroit sûrement en train d'essayer de battre le record du monde de descente de chopine, et se dirigea vers lui...

Tout un coup, les portes du bar s'ouvrirent dans un fracas. le voyageur, dont on ne connaissait toujours pas le nom, se retourna d'un seul bond. Un homme venait d'entrer : d'un seul regard, il comprit qui s etait. Son pantalon serré laisser voir une protuberance qui prouvait que son surnom n'était pas usurpé. l homme qui lui faisait face etait l homme que , ici, on nommait bigsex. D'une voix forte, il dit : "je cherche le voyageur qui vient d'arriver. j ai du travail pour lui".

Le fort bel homme estait derriere bigsexe; il paraissait epuiser mais heureux. il lanca ayu voyageur:
"désolé, j'ai du aller finir une scene du film avec big sex, il m a dit qu'il voulait bien te prendre....à l'essai si tu voulait"
big sex pris la parole...

Mais soudain, la porte de la taverne s'ouvrit dans un fracas assourdissant !
Une personne ensanglantée tomba sur le sol. Sassmb se précipita vers elle, c'était Bill Boquet, un des ouvriers travaillant à la carrière située à quelques pas du village.
"A la carrière...(Bill Boquet toussa et cracha un caillot de sang)dans...la mine...(il toussa de nouveau, sa fin semblait proche) c'est horribleee...le... "
Mais le malheureux n'eut pas le temps de finir sa phrase, et ne pourrait désormais plus jamais en prononcer une seule...
"Tous à la carrière, s'exclama sasmb, tavernier, préviens les autres membres"
Presque tous les membres et invités présents se précipitèrent derrière sassmb (certains finissant leur bière avant quand même , faut pas déconner). Très vite, PR180.2 le terrifiant se porta au devant du groupe.
Une seule question muette se posait, qu'y avait-il eu de si terrible dans la mine...?

C'est alors que Caliméro arriva dans la taverne déserte (pour une fois). Le tavernier lui raconta ce qui s'était passé. Prenant ses chop... pardon, son courage à deux mains, elle se précipita vers la carrière sans oublier auparavant de demander au tavernier de lui donner une caisse de bières bien fraîches afin de ravitailler les troupes.
Mais lorsqu'elle arriva sur place, elle laissa tomber sa précieuse cargaison d'effroi ...

suspens mystère et boule de gomme !
(un peu de courage et d'imagination les bo claviers diantre)

le groupe arriva donc à la carrière et là l horreur.....
le wagonnet remontant le charbon avait été renversé bloquant une partie de la sortie de la mine.....
" mais comment allons nous faire pour sortir tous les ouvriers bloqués " s inquièta sassmb
un silence de mort s imposa.....

le voyageur, qui avait suivi le groupe se disant que peut etre un travail pour lui serait trouvé entre temps, pris alors la parole..........

Le problème était plus ardu qu'il n'y parraîssait de prime abord. Car si le wagonnet renversé bloquait l'accès à la mine...c'était parce qu'un éboulement avait eu lieu en amont et l'avait fait dérailler.
"Y a t-il une autre issue ?"s'hasarda le voyageur.
"Malheureusement non", répondit sassmb, mais ce qui m'inquiète, c'est que tout le monde n'aurait pas dû se trouver à l'intérieur...Et comment Bill Boqueta pu parvenir à la taverne ? De plus, la mine était bien entretenue et n'aurait pas du d'effondrer."
Mais, à peine eut-il fini de prononcer sa phrase qu'ils entendirent une explosion suivi d'un tremblement.
Et celà venait de l'intérieur...

Il se retourna et vit un singe géant en train de cracher par la bouche des boules de feu. C'était lui qui avait écrouler la mine!!!

Sassmb ,que l'explosion avait fait tomber à terre ,se retourna à son tour , regarda le voyageur et s'ecria : " oh l'ami , tu devrais aller t'allonger ,les chopines te montent à la tête !" .
Pendant ce temps ,des "au secours" raisonnaient dans toute la mine .Sassmb ordonna à tous les hommes présents d'aller chercher des pioches ,pelles et autres outils afin de dégager leurs amis .
Le temps était compté ,il fallait faire vite , il pourrait y avoir d'autres explosions ...

"Séparons nous en deux groupes, proposa Sassmb, le premier vous restez et tentez de dégager l'entrée de la mine, le second venez avec moi, nous allons à la recherche de cette fameuse entrée secrète !"
Pendant ce temps, à l'intérieur...

le calme était revenu, la poussière qu avait provoqué l explosion commençait à retomber à terre. Un homme se réveilla dans l obscurité la plus totale. Sa tête le faisait souffrir mais il n avait rien de casser. il se demanda alors ce qu il venait de se passer...... et là il se souvenait de tout
du singe ! de l explosion et de la panique que tout ça avait occasionné.
Il était rongé par la peur et commençait à perdre espoir lorsqu'il attendit des bruits de l autre cote de la paroi...
Tout n etait pas perdu!!!!!! "Je ne vais peut etre pas encore mourrir" se dit il
Il décida alors de partir à la recherche de ses collègues lorsque tout à coup l

Lorsque tout à coup, il entendit une voix affaiblie "A l'aideeeeeee".
Cela venait d'un tas de gravas un peu plus loin. "Mon dieu, pensa-t-il, il y a quelqu'un là dessous !" Il se précipita et commença à déblayer comme il le pouvait, se meurtrissant les doigts. Bientôt une main apparu, mais celle-ci ne se tenderait plus jamais...
Prêt à abandonner, il entendit une nouvelle fois le cri de désepoir, encore plus faible "A ...l'aideeee" Il recommencera de plus belle, il y avait plusieurs personnes. Bientôt il réussit à dégager quelqu'un. C'était Jean Bon, le contremaître de la mine. Il respirait encore, faiblement, mais il semblait tirer d'affaire. Après lui avoir donner un peu de l'eau qu'il avait dans sa gourde. Jean Bon lui expliqua ce qui se passait...
Un sarcophage aurait été découvert dans un temple ancêstral situé sous la mine, que les travaux avait mis à jour...

Un terrible monstre qui allait aneantir toute la commuhnauté des bo claviers et leurs amis si rien n était fait trés rapidement.
l ouvrier mis Jean bon à l abris et chercha un moyen de prevenir la communauté qui, pensait il, etait à la taverne.

il se dirigea vers l entrée de la mine. C est avec une grande surprise qu il entendit des gens derrière le mur de gravas. il reconnut les voix de sassmb et de calimero. il devait trouvait un moyen de les prévenir.

il se mit donc à crier "ohé vous m entendezzzzz!!!!" Personne ne répondit mais l ouvrier sentait qu avec de la percéverence il parviendrait à ce faire entendre

youvalou a écrit:

Un terrible monstre qui allait aneantir toute la commuhnauté des bo claviers et leurs amis si rien n était fait trés rapidement.
l ouvrier mis Jean bon à l abris et chercha un moyen de prevenir la communauté qui, pensait il, etait à la taverne.

il se dirigea vers l entrée de la mine. C est avec une grande surprise qu il entendit des gens derrière le mur de gravas. il reconnut les voix de sassmb et de calimero. il devait trouvait un moyen de les prévenir.

il se mit donc à crier "ohé vous m entendezzzzz!!!!" Personne ne répondit mais l ouvrier sentait qu avec de la percéverence il parviendrait à ce faire entendre

L'ouvrier sorti alors un album de Carlos!! Il connaissait les gouts musicaux raffinés de SASSMB, et savait qu'il entendrait la musique. Il mis son poste a fond

" tiralipinpon sur le chiwawa tiramipinpon un coup en l air un coup en bas........."

Derriere le mur, SASSMB reconnu les notes de son artiste favori et ne pu resité de se mettre à dancer. Caliméro le regardait incredule et ce dit

"ouh lala il est bon pour popstar celui la"

Mais le plus important dans tout ca est que sassmb et cali savait desormais qu'il allait etre sauvé!! Calimero voulu prendre sassmb dans ces bras mais celui ci continuait de danser et de chanter..elle souris en le regardant et ce dit

"Carlos tu nous a sauvé!!!!"

c'est alors qu'un eboulement se produisit dans la mine

Ramsès II qui dormait dans le grenier n'avait rien entendu du remue-ménage qui s'était produit dans la taverne.

S'étant réveillé après avoir fait un rêve bizarre, il avait soif et se dirigea vers la taverne où, à sa grande surprise, il n'y avait personne. C'est louche, ça, se dit-il. Il se servit toutefois un grand pichet de vin de palmes bien frais.

Une fois désaltéré, il sortit de la taverne et commença ses investigations.

Horreur, des taches de sang émaillaient la poussière du chemin et tel le Petit Poucet, Ramsès suivt les traces qui le menèrent à la mine où un étrange spectacle l'attendait ...

Pendant ce temps, le voyageur qui avait échappé aux deux éboulements se creusait la cervelle pour essayer de trouver un moyen de venir en aide à tout ce monde qui était à nouveau enseveli sous les gravas.

C'est alors que Ramsès l'interpela : Ohlà, étranger, qui es-tu et que c'est-il passé ici ?

Et toi qui es-tu, rétorqua le voyageur ?

Moi ? Je suis Ramsès II, la momie.

Ah ça, dit le voyageur, tu vas peut-être pouvoir nous aider. Il se fait qu'à la faveur d'un premier éboulement, un étrange sarcophage a été mis au jour. Alors qu'on essayait de sortir les victimes de la mine, un immense singe surgi dont on ne sait où provoqua un nouvel éboulement et maintenant, tout le monde, sauf moi, se trouve prisonnier sous terre.

Ah, dit Ramsès, je crois savoir qui est le chacal qui dort dans ce sarcophage. Ce doit être la momie d'une incarnation de Seth, frère d'Horus qu'il a assassiné et qui est ressusciité.
Maintenant, c'est moi qui suis l'incarnation d'Horus sur terre et je vais arranger ça.

Tout de même, ajouta Ramsès : je ne sais pas d'où sort le singe dont tu parles.

Sur ce, Ramsès se mit à psalmodier une incantation venue du fond des âges et .....

.... et le sarcophage surgit des entrailles de la terre comme s'il eut été transformé en machine à forer.

(suite au prochain épisode).

[Hors jeu : j'adore écrire dans les histoires sans fin - mais ce n'est pas pour mon forum, je pense - comme quoi, changement d'herbage réjouit les veaux et je crois que la momie va encore faire des siennes]]

Les malheureux prisionniers sous terre n'en étaient pas pour autant bien avancés.

En effet, dès que le sarcophage fut rendu à la lumière du jour, le trou laissé par son passage fut bien vite comblé.

Et on entendit la petite voix de Calimero sangloter : "c'est trop injuste".

S'adressant à Ramsès, le voyageur dit : "Tu vois ? On n'est pas plus avancés. Une idée pour désincarcérer les malheureux qui s'agitent dans la mine ? Si encore on avait Jules césar avec nous, il pourrait mettre ses troupes au travail. Mais il est sous terre et les troupes sont casernées assez loin d'ici.".

Arborant un sourire énigmatique, Ramsès répondit : "Voyageur, ne t'inquiète pas. Je vais d'abord neutraliser le mauvais troll qui s'agite dans le sarcophage."

Sur ces mots, notre pharaon se mit à réciter une nouvelle incantation, tout en faisant tourner lentement le chaton de la très belle bague ornée de lapis lazuli qu'il portait à son annulaire gauche.

Une sorte de goudron vint se fixer sur le sarcophage et le ferma de façon hermétique.

Ensuite, Ramsès porta à ses lèvres un sifflet en or et modula un son plutôt aigu.

Très peu de temps après, un énorme et magnifique lion arriva en trombe et se prosterna aux pieds de son maître.

Après avoir flatté le fauve avec douceur, Ramsès lui murmura au creux d'une oreille : "va, mon beau chat, va chercher et creuse."

Le lion dont le flair égalait celui des meilleurs limiers canins se dirigea sans hésitation vers un endroit précis du terrain et se mit à creuser.

A u bout de quelques minutes à peine, le Voyageur ébahi vit surgir de la fosse creusée par le lion un Jules César un peut étourdi mais indemne. A part la crasse qui le couvrait des pieds à la tête.

Le voyageur qui avait eu la présence d'esprit d'emporter quelques petites fioles de remontant lui tendit un gobelet d'hydromel.

Après avoir descendu goulûment le contenu du gobelet, Jules César s'essuya la bouche d'un geste viril, à l'aide d'un pan de sa tunique.

"Par Jupiter, que c'est bon !"

Réconforté par le divin nectar, Jules retrouva rapidement ses esprits et se mit en devoir de rameuter ses troupes.

Une heure plus tard, tout le monde put sortir des entrailles de la terre et les uns et les autres comptèrent leurs abattis.


(voilà, maintenant, que tout le monde est sauvé, à vous de jacter).

Tous se mirent en route vers la taverne, Shakka chantant à tue tête les chansons de Benjamin Briolais qu'il affectionne tant, Supermammie sifflotant du Pierre Perret et Cléo parlant d'un certain Marc le blé, ou Marc l'orge, à moins que ce ne soit de l'avoine à Caliméro.
Sassmb et Big S entonaient quant à eux des chansons paillardes et harcelaient Jules César afin que ce dernier leur donne quelques flasques d'hydromel.
Ramsès II était à la traine. Son incantation l'avait épuisée et elle devait rammaser les morceaux de bandelettes qu'elle avait éparpillé pendant l'aventure.
Tous ne pensait déjà plus au sarcophage maudit et n'avaient que des chopines en tête. Pourtant, ils ne devaient cette insouciance qu'à l'ignorance de ce qu'ils allaient croiser sur le chemin du retour...

Le sarcophage avait été scellé (ben oui, fermé avec un sceau et pas un seau ni comme un cheval).

La créature monstrueuse qui s'y trouvait n'avait toutefois pas dit son dernier mot.

Elle aussi était savante en matière d'incantations. Elle entonna donc un chant qui glaça le sang de tous les rescapés de la mine.

C'était comme un bruit de fusée qu'on lance dans un feu d'artifices. Un bruit aigu, strident, sifflant.

Et BOUM - dans un bruit assourdissant, le couvercle du sarcophage sauta ! Le Voyageur ne savait pas où se mettre et c'est une chance qu'il n'ait pas eu les tympans crevés.

A l'instant même où le couvercle avait sauté, on vit jaillir du coffre une créature à tête de chacal et avec des griffes plus grandes que dix fois les griffes des tigres.

Mais elle ne voulait apparemment pas s'en prendre à la pauvre foule qui avait déjà bien souffert d'être enterrée sous la montagne.

La cible, c'était le pauvre liion de Ramsès !

Ah, non, dit Ramsès, tu ne vas pas toucher à mon lion et je vais te faire la peau définitivement.

Sur ces mots, Ramsès enjoignit à la foule de fermer les yeux et de se boucher les oreilles.

Et, tout en tournant le chaton de sa bague se mit à réciter des paroles immortelles : Ô Rä, dieu bien-aimé, anéantis cette bête féroce que tu as engendrée par on ne sait quel accident. Rends-nous la paix de Mâât, la justice qui gouverne le monde civilisé.
Et il se passa quelque chose de sublime.

Yeah ! Comme dirait Jean-Claude Vandamme, tout le monde a retrouvé son moi intime, Tu piges pas ? Return on your ego. Tu n'understand toujours pas ? Fais un backpup et tu pourras understand. Life is life and I am myself.

Et la créature immonde sembla s'effriter comme Dracula part en fumée au lever du soleil.

Quelques instants après, il ne restait plus qu'une vague traînée de fumée dans l'azur resplendissant.

Tout le monde sembla se réveiller d'un cauchemar. Et ils se mirent à gesticuler en regardant le soleil.

Sur ce, notre voyageur regarda tout le monde avec une moue dubitative: ils sont tous sonnés !

[hors jeu : Ramsès aimerait que d'autres écrivent - la cervelle en compote à la fin! - et toi, Sassmb, tu me de dois une particpation en tant que chef des pompiers dans ma pièce sur le tremblement de terre - tu avais promis].

[Communiqué :
Ah, Ramsès II confirme que que Sassmb est bien devenu commandant des pompoers sur l'autre Village. ici, il faudrait une équipe de réanimation ...]



Le Voyageur, admiratif mais pensif, dit : ils sont terriblement choqués ces gens ...

Si seulement, je n'avais pas oublié de payer l'abonnement de mon téléphone portable, je pourrais demander des secours.

Ramsès, tu as une idée ? Parce que les troupes, apparemment, c'est nul - ont trop de sable dans les baskets.

A ces mots, Ramsès siffla de façon mélodieuse et un magnifique faucon vint se poser sur son épaule.

Le faucon, docile, resta immobile dans l'attente des ordres de son maître.

Ramsès griffonnait quelque chose sur une vieille enveloppe tachée de graisse trouvée dans la taverne (ô râ, fais que ce soit lisible, depuis le temps que je n'ai plus de piumes à écrire et que je me sers d'un clavier ...)

Rhooo, nous sommes chez les bo claviers ! Tavernier, trouves-en un ou je te fais rejoindre tes ancêres ruminants.



[Ramsès sort son téléphone portable de dessous sa perruque et fait un test.]

Apparemment, ça fonctionne.

Et après tout, je ne vois pas pourquoi je devrais exposer mon faucon et mon lion alors qu'on peut appeler sur Internet.

Tavernierrrrrr ! Apporte le botin et gare à tes fesses.

[Ramsès se ravise, a eu une idée]

Tiens, je vais essayer de contacter le 112, numéro d'appel d'urgence international.

[S'énerve sur les touches du téléphone et attend la tonalité.]

Une voix synthétique : déclinez votre nom et vos coordonnées et précisez la raison de votre appel.

Ramsès : des gens ont été très choqués dans l'entité des bo claviers - ils sont indemnes physiquement mais ne semblent plus pouvoir parler.

L'opératrice : mais c'est que nous avons en ce moment plein d'appels d'urgence pour des situations sembables dues à des faits de terrorisme.